Et me voilà...

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Et me voilà devant mon départ...

Qui aurait pensé que le réveil serait si peu voulu, si peu attendu, si peu désiré...

Je me demande le pourquoi de cette confusion de sentiments. Je veux rester; je veux m'en aller. Je voudrais trouver le lien parfait entre ce rêve et ma réalité, trouver un lien grâce auquel je pourrais rester près de tous, parce que c'est là que réside ma douleur.

C'est cruel d'être triste face aux merveilleux sentiments que j'ai vécus.

Et je me retiens, mais elles sortent de mes yeux, elles ne m'obéissent plus. C'est mon coeur qui donne les ordres; et ces ordres me font du mal et du bien. C'est mon éternel va-et-vient, mon infini carrusel.

Du mal car je vois partout des souvenirs des fascinants moments que je ne pourrais pas revivre avec la même intensité, dans les mêmes conditions; et malheureusement, je m'en vois de plus en plus éloignée. Du bien parce que cela me rappelle toute la joie que j'ai expérimentée.

J'ai grandi comme personne, et j'ai changé mes valeurs.

Mais la petite fille continue ici, cachée sous cette apparence. Et aujourd'hui elle est triste, et elle pleure, parce qu'une partie de son petit coeur s'arrête ici, à Perpignan.

Cette partie y restera pour toujours, pour Vous.

Je promets que je reviendrais à Perpignan, et je tiendrais ma parole.

Il me reste que dire...

merci...